Vous souhaitez vous lancer en indépendant mais, les nombreuses contraintes du freelancing vous rebutent ? Protection sociale limitée, gestion administrative, création d’entreprise.. Avez-vous pensé au portage salarial ? Il permet d’allier l’indépendance de l’entrepreneur et les avantages du salariat. Mais à qui s’adresse le portage salarial ? Voici les profils éligibles ainsi que les critères à connaître.
Les profils pour qui le portage salarial est avantageux
Les profils en reconversion professionnelle
Le portage salarial sert souvent de solution idéale pour les personnes en reconversion professionnelle qui souhaitent tester un nouveau métier ou secteur sans devoir créer immédiatement leur propre entreprise.
Ce statut leur garantit une sécurité sociale complète et permet de déléguer la gestion administrative. Ils peuvent s’appuyer sur la société de portage qui gère les contrats, les facturations et les cotisations, ce qui réduit le risque et la charge administrative.
La souplesse du portage salarial leur permet aussi d’exercer différentes missions pour plusieurs clients et d’acquérir rapidement de l’expérience dans leur nouveau domaine.
Il convient toutefois de noter que la viabilité économique d’une activité en portage repose sur une capacité à négocier un TJM (taux journalier moyen) suffisamment rentable. N’hésitez pas à vous rapprocher de la société de portage qui vous fait de l’œil pour plus d’informations à ce sujet. En effet, certaines sociétés de portage proposent également une coopérative d’activités et d’emploi dont les critères d’éligibilité sont plus souples que le portage (avec toujours les mêmes avantages). C’est le cas par exemple de Jump.
Tester une activité avant de créer son entreprise
Le portage salarial constitue un excellent tremplin pour ceux qui souhaitent tester leur activité indépendante sans devoir créer une structure juridique. En effet, ce statut supprime le recours immédiat à la gestion comptable et fiscale propre à toute entreprise, car c’est la société de portage qui s’en charge. Ce dispositif permet donc de valider un concept et de vérifier la demande du marché.
De plus, pour un porteur de projet, le portage permet d’établir un réseau professionnel, de comprendre le marché et les contraintes associées, et d’évaluer la faisabilité économique avec un encadrement administratif simplifié. Ce cadre réduit le risque financier tout en offrant la protection sociale complète du salarié (retraite, assurance chômage, mutuelle). L’accès est également rapide, sans formalités longues, ce qui accélère le lancement de l’activité. Il est possible de se lancer en portage avec Jump en moins de 48h !
Les jeunes diplômés
Les jeunes diplômés, souvent confrontés à la difficulté de trouver un emploi en CDI ou CDD, tirent un grand avantage du portage salarial ou de la coopérative d’activité et d’emploi. Ce statut leur permet d’acquérir une expérience professionnelle concrète tout en bénéficiant d’une protection sociale complète, ce que ne garantit pas le statut d’auto-entrepreneur. En travaillant sur des missions diversifiées, ils enrichissent leur CV, développent un réseau et affinent leurs compétences.
Cette solution aide aussi à construire une première source de revenus indépendante, souvent plus élevée que des salaires en début de carrière classique.
Se lancer à son compte sans gestion administrative
Le portage salarial est également très plébiscité par les profils qui ont horreur de l’administratif. En effet, le portage permet d’exercer une activité indépendante sans les contraintes liées à la création et la gestion quotidienne d’une entreprise.
Le salarié porté devient en quelque sorte un entrepreneur sans structure juridique propre et en déléguant à la société de portage la facturation, la comptabilité, le paiement des charges sociales, et la gestion administrative.
Les sociétés de portage comme Jump fournissent également une assurance responsabilité civile professionnelle pour sécuriser l’activité du salarié porté.
Les critères pour se lancer en portage
Les activités compatibles avec le portage
Le portage salarial s’applique principalement aux activités de prestation intellectuelle. Une large palette de métiers peut y recourir via Jump Portage, notamment le conseil (management, RH, environnement), l’informatique (développement, intégration), la formation, le coaching, le marketing, la communication, la finance, l’ingénierie, ou la gestion de projet…
Cependant, le Code du travail exclut explicitement certaines activités : notamment les services à la personne (garde d’enfants, aide aux personnes âgées, ménage à domicile) et les professions réglementées avec un ordre professionnel (médecins, avocats, notaires, experts-comptables, architectes).
L’expérience ou le diplôme
Pour pouvoir recourir au portage salarial, il faut justifier au minimum d’une expertise technique, d’une qualification ou d’un diplôme adapté à l’activité exercée ou d’une expérience solide (bac +2 ou 3 ans d’expérience dans le domaine considéré).
Le TJM minimum
Le taux journalier moyen (TJM) est un indicateur clé dans le portage salarial car il détermine la viabilité financière de la mission. Pour que le porté puisse tirer un salaire satisfaisant après déduction des frais de gestion de la société de portage (souvent entre 5% et 15% du chiffre d’affaires) et des charges sociales, le TJM doit être au minimum d’environ 300 euros.
Un TJM trop bas ne permet pas de couvrir les coûts fixes ni de dégager un revenu net suffisant.
À noter, il existe également une société de portage qui propose un abonnement fixe quel que soit le chiffre d’affaires réalisé. Il s’agit de Jump et son modèle d’abonnement à 99€/mois. Cette tarification la positionne comme la société de portage la moins onéreuse du marché.